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Ouaddou, victime d'insultes racistes, décide de porter plainte |
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L'international marocain de Valenciennes (L1) Abdeslam Ouaddou, monté dans les tribunes du stade Saint-Symphorien à la mi-temps du match à Metz après avoir été victime d'insultes racistes selon le directeur de la sécurité du club mosellan, a décidé de porter plainte.
Frédéric Thiriez, le président de la Ligue nationale de football, a annoncé que la LFP porterait également plainte lundi contre l'individu qui a proféré des insultes racistes à l'encontre d'Abdeslam Ouaddou.
"Face à ce type de comportement déviant, il n'y a qu'une seule réponse: c'est une extrême fermeté dans la répression. Je ne veux plus de ces gens dans nos stades. Cela veut dire répression judiciaire et la Ligue portera plainte dès demain (ndlr: lundi) aux côtés du joueur contre l'individu en question", a déclaré M. Thiriez.
Ouaddou a expliqué après le dépôt de plainte auprès de la police qu'"une personne dans les tribunes a proféré tout au long de la première période des insultes racistes" à son égard.
Il a également expliqué avoir prévenu l'arbitre de terrain Damien Ledentu, lui demandant d'en informer le 4e arbitre. "L'arbitre n'en a rien fait", a précisé le milieu de terrain.
"A la mi-temps, je suis sorti du match dans ma tête, j'ai voulu m'expliquer avec cette personne", a-t-il déclaré.
Selon Jacky Ancel, responsable de la sécurité du FC Metz, "le joueur a fait l'objet d'insultes à caractère raciste pendant le match. Il est monté dans les tribunes à la mi-temps."
"Nous avons interpellé le spectateur auteur de ces injures et l'avons remis aux forces de l'ordre" a-t-il précisé.
Le capitaine de Valenciennes Abdeslam Ouaddou avait ensuite reçu un avertissement.
Alors que M. Ledentu venait de siffler la mi-temps et que les joueurs regagnaient les vestiaires, l'international marocain, visiblement énervé, était monté dans une tribune du stade Saint-Symphorien pour une raison alors indéterminée.
Redescendu sur le terrain par des stewards, le joueur avait été averti avant de regagner les vestiaires.
Dans une affaire similaire survenue l'année dernière durant un match de L2 entre Libourne/Saint-Seurin et Bastia, la Ligue de football professionnel (LFP) avait sanctionné le club corse le 15 octobre en lui retirant un point suite aux insultes racistes de ses supporteurs à l'encontre de Boubacar Kébé.
Kébé, attaquant burkinabé de Libourne/Saint-Seurin, avait été exclu à la 85e minute de la rencontre, le 14 septembre, pour un bras d'honneur à l'attention de supporteurs corses. Le joueur avait justifié son geste en expliquant avoir été victime d'insultes racistes de la part du public insulaire.
Après la confirmation de la sanction de la LFP par la la commission supérieure d'appel de la Fédération (FFF), Bastia avait saisi le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) en décembre 2007.
Le CNOSF devrait rendre "courant février" son avis consultatif.
Source: AFP |
19/02/2008 |
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