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Réhabilitation des ksours et kasbahs du Tafilalet |
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Le Centre Tarik Ibn Ziad, section Errachidia, et le Holding d'aménagement Al-Omrane organisent le 8 et 9 février des journées d'étude sur le thème : "Réhabilitation des Ksours de Tafilalet : Projet d'accompagnement social à la réhabilitation du ksar Abou Aam à Rissani".
 Ces journées d'études qui interviennent après un travail de diagnostic sur le terrain touchant les kasbahs et ksours menacés de disparition, s'articulent autour de plusieurs axes, dont une visite sur le terrain au niveau du Ksar Abou Aam à Rissani, un atelier de formation au profit des animateurs de la cellule d'accompagnement sociale et des ONG locales ainsi que deux autres ateliers consacrés à l'élaboration de projets générateurs de revenus et à la promotion et la valorisation des produits de terroir. Depuis une vingtaine d'années, l'émigration de la population des Ksours et kasbahs vers les centres urbains a favorisé l'abandon de ces bâtisses. Depuis lors, ces dernières ont sombré dans l'abandon et l'oubli, les menaçant même de disparition.
Pour sauver ce patrimoine architectural qui s'intègre parfaitement dans le milieu écologique de la région, un grand projet de restauration et de réfection verra le jour pour préserver le cachet historique de la région et sauver un patrimoine qui, en plus de sa valeur historique, joue un rôle dans l'écosystème de la région.
Initié par la délégation provinciale de l'Habitat et de l'Urbanisme, le Holding Al Omrane et le Centre Tarik Ibn Ziad en collaboration avec les associations locales, ce projet a l'ambition de redonner vie à ces édifices.
Le projet privilégie l'action communautaire et fait appel à des techniques d'utilisation de matériaux locaux pour sauvegarder le savoir-faire traditionnel en matière de construction qui tend vers la disparition.
Depuis une dizaine d'années, plusieurs associations locales ont appelé à la sauvegarde du patrimoine architectural de la région du Tafilalet qui a subi une dégradation massive à cause des aléas de la nature et de l'abandon de la population qui n'a plus les moyens d'entretenir un Ksar.
Les Ksours abritaient autrefois plusieurs familles. En l'absence des travaux d'entretien et de maintenance, ils se dégradent rapidement et se transforment en un amas de pierres et de sable.
Lors de la tenue de la 7e édition de l'université de printemps de l'architecture, les 2 et 3 juin 2006 à Rabat, sous le thème "Les tissus anciens en question : Médinas du Maroc entre valeurs et usages", le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'aménagement de l'espace, Ahmed Toufiq Hejira avait appelé à la création d'un organisme national chargé de la gestion et de la réhabilitation des tissus anciens, pour la réhabilitation des médinas, Ksours et Kasbahs du Maroc, précisant que cette nouvelle institution doit avoir des représentations dans les différentes villes du Royaume.
"Il est temps de réhabiliter les tissus anciens du Maroc et de tirer partie du nouveau code de l'urbanisme qui prévoit des textes juridiques relatifs à la planification et la gestion des anciens tissus", avait insisté le ministre.
Source : MAP Errachidia |
| 06/02/2008 |
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