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Meknès-Tafilalet : Un patrimoine aux multiples facettes |
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En marge de la conférence organisée au palais Al Mansour par l'Agence américaine pour le développement international et le Centre régional d'investissement sous le thème "Meknès-Tafilalet: pour un investissement durable", nous donnons un aperçu sur les spécificités de cette région.
La naissance de Meknès serait liée à l'arrivée, au 10e siècle, d'une tribu berbère, les ‘'Meknassa'', ce qui expliquerait aujourd'hui le nom qu'elle porte. Parce qu'elle est héritière d'un passé historique prestigieux et détentrice d'un patrimoine culturel, architectural et civilisationnel exceptionnel, l'Unesco l'a classée patrimoine de l'humanité.
La région de Meknès-Tafilalet est composée de cinq préfectures, à savoir Meknès comme chef-lieu, El Hajeb, Ifrane, Khénifra et Errachidia. Sa population est estimée à 2.141.527 habitants, soit une densité de l'ordre de 35,45 ha au km2. Quant à l'occupation par secteur, on trouve 45% de la population active dans le secteur primaire, 34% dans le secteur tertiaire et 21% dans le secteur secondaire.
La région de Meknès-Tafilalet et notamment le sous-espace régional du Moyen Atlas central sont considérés comme le château d'eau du Maroc.
La surface agricole fertile représente 7,8% de la superficie totale de la région et s'étend sur 617.465 ha.
La tradition agricole de la région est ancrée dans le passé, quand des groupements originaires du Sud, à la recherche de pâturage, se sont installés dans le Saïss-Meknès.
Avec environ 80% des ménages ruraux dont les revenus proviennent de l'activité agricole, le secteur agroalimentaire revêt une importance primordiale pour l'économie du pays.
A Meknès, l'industrie agroalimentaire occupe actuellement 31% des effectifs de la région, génère 63% de la production et 23% des exportations. La région représente le premier pôle de production de fruits et légumes du pays: 1re productrice de pommes, 2è pour les dattes, coeur du vignoble et important producteur d'olives, d'amandes et d'agrumes, place de choix pour l'arboriculture, le maraîchage, la pomme de terre et l'oignon à l'échelle nationale...
Dotée d'un patrimoine naturel, historique et culturel, la région offre de nombreuses opportunités d'investissement dans le secteur du tourisme.
La région est également le théâtre de nombreuses manifestations culturelles et artistiques qui permettent de dévoiler la richesse des traditions locales.
Tapisseries, céramiques d'art, objets en bois sculptés ou en fer damasquiné constituent de véritables oeuvres d'art et révèlent le grand talent des ‘'maâllems'' de la région. Outre ce patrimoine historique et culturel, la région offre une diversité de reliefs et d'écosystèmes. L'artisanat pourrait être l'un des facteurs de développement les plus importants pour la région, compte tenu de sa tradition et de son potentiel générateur d'emplois. Il est un autre secteur qui pourrait jouer un rôle indiscutable pour le développement durable de la région: il s'agit du secteur minier car la région regorge de substances minérales qui font actuellement l'objet de recherche ou d'exploitation. Les principaux gisements se trouvent dans les provinces de Khénifra et d'Errachidia.
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Vaccination des animaux
L'état sanitaire du cheptel durant le mois de novembre est satisfaisante dans la région Meknès-Tafilalt, indique la Direction provinciale de l'Agriculture (DPA) de Meknès.
Le nombre total d'animaux vaccinés contre la maladie du charbon bactéridien a atteint, entre le mois d'août et novembre, 14 853 têtes, dont 1.622 bovins, 11.063 ovins et 2.138 caprins, précise la DPA ajoutant que 178 têtes ovines ont été vaccinées contre la clavelée dans la commune rurale de Ain Jemaa durant le mois de novembre.
Pour la campagne antirabique, les services vétérinaires ont procédé à la vaccination de 217 bêtes en novembre, portant le cumul depuis le début de la campagne à 2938.
Les services vétérinaires ont mis en observation, durant ce mois, 7 chiens mordeurs, alors que 9 personnes mordues ont été dirigées vers les centres de traitement antirabique, souligne la même source.
Source : Mokhtar Lakhssassi | LE MATIN |
30/12/2007 |
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