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La cérémonie de Ksar El Kébir est liée à des rituels de charlatanisme |
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Le ministre de l'Intérieur, M. Chakib Benmoussa a affirmé que les premières investigations entreprises en relation avec l'incident survenu dernièrement dans la ville de Ksar El Kébir montrent que la cérémonie qui a enclenché cet incident est liée à des rituels de charlatanisme, précisant qu'il n'a pas été établi, à ce jour, qu'il s'agit d'un mariage entre pervertis sexuels.
Intervenant mercredi lors d'une réunion de la commission de l'Intérieur, de la décentralisation et des infrastructures de la Chambre des représentants, consacrée à l'examen du projet de budget sectoriel du ministère de l'Intérieur pour 2008, le ministre a indiqué que "loin de toute exploitation médiatique et politique de cet événement, il convient de signaler que les premières investigations montrent que cette fête est liée à des rituels qui relèvent du pure charlatanisme".
Lors de cette réunion, à laquelle assistait M. Saâd Hassar, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, M. Benmoussa a précisé que l'organisateur de la fête, un homme aux antécédents judiciaires, entendait "réaliser une vision" dans laquelle une femme lui aurait demandé de s'habiller comme elle et d'offrir un présent au saint "Sayed Al Madloum". "Il n'a pas été confirmé, à ce jour, aux services compétents qu'il s'agit d'un mariage entre pervertis sexuels comme cela a été rapporté par certaines composantes de l'opinion publique locale", a-t-il indiqué. Le ministre de l'Intérieur a rappelé qu'aussitôt informées de la tenue de cette fête, à laquelle assistaient nombre d'individus qui s'habillaient en femmes, les autorités locales ont informé le parquet des éléments en leur possession et réclamé de donner ses instructions pour l'ouverture d'une enquête sur le sujet.
Plusieurs personnes ont été interpellées pour enquête dont certaines ont été déférées devant la justice pour leur implication présumée dans des actes contraires à la loi, a encore rappelé le ministre.
"Dans l'attente des conclusions définitives des investigations, ces données montrent qu'il s'agit d'une fête personnelle marquée par des rituels de charlatanisme que les personnes concernées avaient coutume à exercer localement", a conclu M. Benmoussa.
Source : MAP |
28/11/2007 |
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