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490 000 Marocains branchés à l’internet |
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Internet connaît au Maroc un succès qui ne se dément pas. Selon l’observatoire de l’Agence nationale pour la réglementation des télécommunications (ANRT), le parc des connexions comptait, à fin septembre, près de 491 000 abonnés, en progression de 37% par rapport au même mois de l’année précédente.
L’ADSL continue de se tailler la part du lion avec 91,8% de parts de marché et le nouveau venu «Bayn» s’adjuge déjà 6,7% du gâteau avec son offre internet sans fil qui a relevé par la même occasion le nombre de connexions bas débit. Ainsi, le nombre d’abonnés du bas débit est passé de 7 999 en septembre 2006 à 39 219 en 2007, soit une hausse de 390% sur une année.
Pour ce qui est des autres services, leur part reste très marginale.Ainsi, la part de l’internet sans abonnement se maintient à 0,5%, soit 2 480 abonnés, en hausse de 24% par rapport à l’année précédente. «Je préfère mesurer mes besoins. Comme ils ne sont pas énormes, la demi-heure mensuelle me revient au final moins cher que l’abonnement», explique un utilisateur qui a choisi de payer le prix d’une communication téléphonique. Le «dial up» (connexion via une ligne téléphonique à un réseau) sans abonnement ne dépasse pas les 0,2% de parts de marché. L’abonnement au forfait, qui permet de consommer un montant donné en communications ou en internet est à 0,6%.
Cette répartition connaîtra très certainement des modifications en faveur de l’ADSL qui n’a cessé de progresser. De 183 927 abonnés en septembre 2005, le nombre est passé à 348 144 une année plus tard avant d’atteindre 449 852 en septembre 2007.
L’entrée de gamme de cette formule d’abonnement qui permet de se connecter sans limitation de temps reste la plus populaire. En effet, la connexion à 128 kilo bits par seconde totalise 47,5% des contrats et la formule suivante en puissance de connexion (256 kilo bits par seconde) 35%. Les offres de 512 ko/s et 1 Go/s sont souscrites par 8,1% et 3,6% des abonnés, contre 4% et 1,4% pour les offres de 2 Go et de 4 Go. Quant à l’ADSL 2+, qui porte sur des offres de très haut débit, il engrange des parts très marginales : 0,1% pour le 8 Go et 0,3% pour le 20 Go.
Globalement, on peut affirmer que même si les particuliers ont décidé de surfer sans contraintes de temps ni perturbation, ils ont opté pour des services qui correspondent à leurs besoins. Seuls les cybercafés et les entreprises sollicitent les offres les plus puissantes.
Source : Noredine El Abbassi | La Vie Eco |
14/11/2007 |
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