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Zagora: un tourisme d'une autre nature |
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Attribution de subventions aux jeunes promoteurs pour le développement durable des aires protégées
La région Souss Massa-Drâa a attribué des subventions à des jeunes promoteurs dans diverses provinces et préfectures de la région en vue de les soutenir dans la réalisation de leurs projets, qui s'inscrivent dans le cadre du tourisme durable dans les aires protégées.
La province de Zagora, ce Pays d'accueil touristique (PAT) par excellence, compte un potentiel considérable tant sur les plans paysagers, naturels, faunistiques, floristiques, patrimoniaux, historiques et humains que des produits du terroir et des valeurs ancestrales. Autour de cette thématique forte se construit une image au niveau spatial du village séculaire N'koob, limité au nord par la commune de Boumalne-Dadès et la commune d'Iknouine, à l'ouest et au sud par la commune d'Ait Ouallal et à l'est par la commune de Tazzarine au niveau du piedmont de la montagne Saghro, qui se trouve dans l'Anti-Atlas, et à 68 km de Zagora.
Au cœur de ce village, qui commence à profiter de la mutation du tourisme international, qui abandonne le luxe des grandes villes au profit d'un tourisme de découverte et de grands espaces, pourvoyeur de sensations fortes, une casbah du début du siècle, héritée d'un chef de tribu des Aït Atta, dont Brahim Elwarzizi est le fils prodigue, à laquelle une subvention de 500.000 dirhams a été allouée par la région Souss Massa-Drâa.
L'état d'avancement des travaux est de 15% pour l'extension du complexe Baha Baha qui constitue un véritable voyage dans la mémoire ancestrale des Aït Atta.
Une demeure d'hôtes qui conjugue beauté, calme et raffinement. Son architecture de terre frappe par son unité, en toute saveur et homogénéité. En somme, un club de loisirs et culture, prônant un tourisme rural, écologique, culturel et durable par excellence! En sorte, un microsome de valeurs, une adresse élitiste où il fera bon de séjourner, aux accents d'éternité au bled des racines et des ailes Imazigh de N'koob.
Au cœur de la casbah, des produits-pilotes touristiques impressionnants tels que l'hébergement alternatif, la restauration gastronomique, le musée ethnographique, les parcelles du jardin, à base de plantes aromatiques et médicinales, la galerie d'exposition et la terrasse. Sans oublier, bien sûr, la piscine qui reproduit la forme d'une cruche.
Dans cet espace idéal et confortable, s'effectuent diverses activités, entre autres, l'archi-tourisme de la casbah, les arts culinaires ancestraux, la "sablo-thérapie" (bain de sable chaud), dans le bassin entouré du camp berbère, la célébration des mariages des Ait Atta et l'animation des chants folkloriques locaux.
En bref, si N'koob est le bled aux 45 casbahs, la casbah Baha Baha est considérée comme un fleuron de l'architecture ancestrale, mariant, dans le cadre de son extension actuelle, entre tradition et commodités modernes sur les plans architectonique et écologique à la fois. A M'hamid, situé à 100 km de la province de Zagora, "Jnane Le Pacha", l'édifice témoin de l'authenticité, au-delà de la palmeraie du Grand Sud. Un projet auquel une subvention de 165.000,00 dirhams a été allouée.
Vue de l'extérieur, la casbah, avec ses deux magnifiques tours d'une architecture de terre, donne un premier contact avec sa tradition architecturale du cru et l'occasion de vivre la légendaire hospitalité marocaine dans la pure tradition berbère.
Dans l'enceinte de l'hôtel, le "Tidri", restaurant climatisé, on offre des repas concoctés pour les fin gourmets. On peut donc opter soit pour le restaurant climatisé et son bar "Omar Alkhayam" avec vue sur la piscine, soit pour celui tenu sous une tente caïdale en vue de profiter des jardins le soir et observer la voûte céleste. Autour de l'hôtel s'étend un vaste jardin, dont des palmiers, arbres et roseraies qui créent des points d'ombre odorants.
Et pour dormir, on a le choix entre des tentes confortables ou alors quatre suites spacieuses aux décors et aux couleurs rustiques de la culture nomade du Grand Maroc. Et de forme particulière "Iriki", un petit bout de mer, dans le désert; une belle piscine alimentée par une eau de source pure.
Tel est le rêve d'un paradis au cœur du désert, réalisé par un certain Youssef Dakhamat. Un jeune promoteur qui a su procéder de nuit comme de jour au cœur de l'authenticité et de la beauté, de mille et une manières d'accueillir une clientèle passionnée d'un tourisme de découverte. Qualifiant ainsi son projet d'expérience-pilote dans le tourisme éco-culturel.
Ces projets-pilotes touchent donc, aux composantes d'accueil et d'information, d'hébergement, d'environnement, de promotion et commercialisation et de mise en valeur des produits des terroirs du PAT. Ainsi qu'à l'insertion socio- touristique du produit transhumance et biodiversité, dans le secteur du tourisme présaharien du Grand Sud du Royaume du Maroc.
Ils visent à revitaliser et dynamiser l'essor culturel et économique des zones de montagnes et déserts et tisser des liens de partenariat sur le plan des échanges humains et économiques, avec d'autres régions du Royaume, et dont le processus d'impact aura des retombées positives sur la promotion du tourisme saharien dans la région de Guelmim-Smara.
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Musée des arts
Le Musée des arts et des traditions de la vallée Drâa, permet un voyage dans la mémoire ancestrale des tribus des Arib, des Ait Atta, et des Haratin, ayant contribué à l'enrichissement du patrimoine historique de la région.
Ce musée illustre le savoir faire de l'artisan marocain, construit en pisé, au cœur de la casbah de Tizrgat, située à 8 km de Zagoura, sur un décor panoramique donnant sur le plus grand Darsine d'Afrique, et le plus visité de la région.
le projet a coûté l'investissement de 1.500.000,00 dirhams, dont une subvention de 200.000,00 dirhams, allouée par la région Souss-Massa-Drâa, pour la restauration de la kasbah Tizrgat en Musée, dont le maître d'ouvrage est Naji Azzizi. Ce musée illustre la vie quotidienne des habitants de la région, de la naissance au décès.
Source : Abdelfattah Aberbri | LE MATIN |
| 22/09/2007 |
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