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La problématique du maintien de la qualité d'enseignement |
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Le ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, Habib El Malki, a souligné l'importance de l'ouverture sur la société civile pour la promotion des filières et centres des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE).
Lors d'une réunion de coordination, mercredi à Rabat, avec des représentants du Collectif des classes préparatoires aux grandes écoles marocaines, le ministre a indiqué que l'expérience marocaine des CPGE, vieille de plus d'une vingtaine d'années, soulève actuellement la problématique du maintien de la qualité d'enseignement, d'où l'importance de la contribution des associations et fondations formant ce collectif.
Dans ce sens, le ministre a indiqué que le collectif a contribué à la création de nouvelles CPGE en dehors des grandes villes, particulièrement à Errachidia et Khouribga, annonçant l'ouverture en septembre prochain de nouvelles classes préparatoires à Laâyoune et Taza, et en 2008 à Salé et Kénitra.
Le ministre a, de même, fait état de l'élaboration par son département d'un plan d'action d'urgence (2007-2008) visant à consolider les acquis et répondre aux attentes du secteur, à travers notamment la démocratisation de l'accès aux CPGE, le soutien et l'accompagnement des élèves défavorisés.
Le premier volet de ce plan, a-t-il expliqué, concerne l'équipement des nouveaux centres, la réhabilitation et la construction d'internats en leur sein, indiquant qu'une enveloppe budgétaire de 316 millions de DH a été mobilisée à cet effet.
S'agissant du second volet du plan d'urgence, le ministre a notamment fait état de la révision du statut des professeurs agrégés en vue de le rendre plus attractif et plus motivant pour le corps des enseignants, et de permettre ainsi une meilleure préparation des élèves aux examens tout au long de l'année.
Pour la réalisation des objectifs de ce plan d'action d'urgence, M. El Malki a plaidé pour la réalisation d'un cadre d'action englobant l'ensemble des parties concernées.
De son côté, Driss Benhima, président de l'Association marocaine des anciens élèves de l'école polytechnique française, a souligné l'importance des CPGE en tant qu'élément indispensable du système éducatif national, lesquelles classes restent, a-t-il dit, reconnues, voire exigées, par les grandes écoles nationales.
Ce système, a-t-il dit, ""favorise une sélection par le mérite"" et des possibilités concrètes pour des études de renommée mondiale. "Il s'agit d'un mécanisme qui fonctionne et permet d'augmenter le niveau de la formation, tout en contribuant à la mobilité sociale", a-t-il estimé. M. Benhima a mis l'accent dans ce sens sur l'importance de la gratuité de l'enseignement et son ouverture à l'ensemble des couches sociales, insistant sur le besoin de faire des CPGE du secteur public un premier choix pour les élèves, en leur assurant des conditions matérielles attractives avec le soutien de la société civile.
Le directeur du Centre national des innovations pédagogiques et d'expérimentation, Youssef Al-Azhari, a rappelé, pour sa part, que l'année scolaire 2006-2007 a enregistré la réussite de 1.948 candidats au concours national commun d'admission aux grandes écoles d'ingénieurs, soulignant que ce résultat témoigne des efforts consentis par le ministère de l'éducation nationale. Il a, également, rappelé que le ministère a lancé depuis trois ans un programme de mise à niveau des CPGE avec un budget de 80 millions de DH, destiné notamment au renouvellement du matériel scientifique et technique.
Le Collectif des classes préparatoires aux grandes écoles marocaines comprend des associations de parents d'élèves, d'anciens élèves des CPGE, de diplômés des grandes écoles ainsi que des Fondations d'entreprises, comme la Fondation Attijari Wafabank et la fondation Academia.
Source : MAP |
| 12/08/2007 |
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