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Raid de l'amitié (2e étape) : Les concurrents s'offrent un répit avant d'attaquer le désert |
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La deuxième étape du 20e Raid de l'Amitié, qui a relié mardi sur près de 162 km Bouarfa à Figuig, a constitué de par sa distance et la nature de son parcours une sorte de répit avant d'attaquer les étapes du désert.
Disputée sur des pistes généralement plates représentant peu d'obstacles et de reliefs à franchir, cette étape à permis aux concurrents de laisser de côté les problèmes liés à l'orientation et aux pièges naturels du parcours pour s'offrir des haltes afin d'admirer de plus près les paysages croisés et établir le contact avec les populations de la région.
De quoi faire oublier aux participants une rude première journée (Nador-Bouarfa) et leur permettre d'aborder dans de bonnes conditions physiques et mécaniques les étapes du désert, dont le prologue sera une épreuve de 447 km entre Figuig et Merzouga (mercredi), qui recèle les plus grandes dunes du Maroc.
Cette phase du Raid de l'amitié, tant attendue par les participants, s'enchaînera avec les étapes entre Merzouga-désert-Zagora-Tinerhir, avec en coup de cœur une nuit passée en bivouac en plein désert. Une aventure tout à fait singulière par rapport au confort qu'offre l'hébergement dans des hôtels des villes traversées.
La courte distance de la deuxième étape a permis également aux participants, arrivés relativement tôt à Figuig, de procéder aux vérifications techniques de leurs machines et aux réparations nécessaires, donnant lieu à un vaste chantier mécanique grouillant d'activité.
Les retardataires de l'étape de lundi, qui ont dû se lever tôt pour la seconde étape, en profitent pour récupérer de leur manque de sommeil, alors que les chevronnés, encore en forme, ont troqué leur dispositif de protection (casque, gilet par-pierre, genouillère) contre des vêtements décontractés et sont allés, à bord de leurs engins, découvrir sous un autre oeil les richesses touristiques de la région.
L'entrée en matière, lundi, des participants n'a pas été de tout repos. La longue distance (460 km), des pistes caillouteuses et montagneuses et les multiples traversées d'oued asséchés ou de flaques d'eau résultant des dernières précipitations qu'a connues la région, sont venus s'ajouter aux difficultés d'orientation, notamment dans certaines zone où se croisent plusieurs voies, pour retarder l'arrivée au Bouarfa de plusieurs concurrents jusqu'à une heure tardive de la nuit.
Source : MAP |
02/05/2007 |
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