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Lecture dans les Å“uvres Moha Souag |
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Une journée d'étude consacrée à la lecture dans les œuvres du romancier et poète d'expression française Moha Souag est prévue, le 14 mars prochain, à l'initiative de la section Errachidia de l'Union des écrivains du Maroc (UEM) et la Faculté poly disciplinaire d'Errachidia.
 Cette activité a été programmée par souci de rapprocher le public rachdaoui, en particulier les étudiants de la faculté poly disciplinaire, des œuvres littéraires de cet écrivain solitaire, énorme dans ses écrits qui peuplent un univers désertique de personnages au bord de la confrontation.
"Les étudiants qui ont opté pour les langues et littératures françaises et arabes ont le droit de connaître de près des auteurs et écrivains qui ont marqué de leurs empreinte la région d'Errachidia", a tenu à souligner le secrétaire général de la section Errachidia de l'UEM, Said Karimi, ajoutant que cette activité "se veut une initiative pour rapprocher plus le public rachdaoui des œuvres de Moha Souag, auteur sans fards ni concessions, et qui retrace dans ses écrits une réalité plus proche du public de la région".
Moha Souag, professeur de français ayant opté pour le départ volontaire, est auteur de plusieurs romans et recueils de poèmes et de nouvelles, dont "L'année de la chienne", "Iblis", "Les années U", "Des espoirs à vivre", "Le grand départ" et "Les joueurs" et "La femme du soldat".
"La femme du Soldat", paru aux éditions Le Fennec, est un roman de désolation. Inspiré d'une histoire vraie, l'auteur y raconte un drame que les habitants d'Errachidia ont enduré pendant de longues années.
Cette ville, connue dans les années soixante-dix sous le nom de Ksar Essouk, a vu ses garçons s'engager dans l'armée. N'ayant pas d'autres issues et pour échapper au chômage sévissant dans cette région, ils ont choisi d'être soldats et de servir leurs pays.
Karima, femme seule exploitée à souhait par sa belle-mère, Fatna Allal.
Aziz, son mari a du mal, à chaque retour, à faire l'arbitre entre une mère trop exigeante et une épouse soumise et discrète. Il finit par repartir dans ce car titubant, dégradé, pour de bon.
Karima est laissée à son sort impitoyable et sans issue. Broyée par un environnement misogyne et désert.
Source : MAP Errachidia |
| 02/03/2007 |
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