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Le nouveau code de la route n'est pas uniquement coercitif |
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Le nouveau code de la route "n'est pas uniquement coercitif", tant il vise essentiellement la protection des citoyens et des usagers de la route, a affirmé le ministre du transport et de l'équipement, M. Karim Ghellab.
Dans un entretien publié mercredi par l'hebdomadaire "Le Point de Rabat", M. Ghellab explique que ce code "ne lésine pourtant pas sur les sanctions dont certaines varient entre 1.500 et 3.000 dh, alors que d'autres peuvent aller jusqu'à 7.000 à 20.000 dh". Il s'agit d'un "projet complet et global qui compte beaucoup d'innovations, qui visent à atteindre l'ensemble de ses objectifs", a-t-il dit.
"Le Maroc compte aujourd'hui, chiffres à l'appui, parmi les pays les plus mauvais en matière d'insécurité routière, avec 10 morts par jour et 11 milliards de pertes par an", a relevé le ministre, affirmant que "cette situation doit impérativement changer et c'est le sens du nouveau code de la route.
Il a, d'autre part, indiqué que le Maroc dispose d'une infrastructure routière en plein développement. "Nous réalisons actuellement 850 km de routes et c'est plus qu'aucun autre pays du même niveau économique que le nôtre", a fait observer le ministre.
Rappelant la construction de la double voie entre Marrakech et Essaouira, entre Tanger et Tétouan, entre Oujda et Nador et entre la ville de Laâyoune et Laâyoune-El Marssa, le ministre a précisé que le Royaume traite chaque année des dizaines de points noirs pour améliorer la qualité des infrastructures routières, ce qui constitue, a-t-il dit, un grand investissement dans ce domaine.
Les statistiques officielles montrent que l'infrastructure est responsable de moins de 10 pc des accidents, a rappelé M. Ghellab pour qui le comportement des conducteurs et des usagers de la route "serait plus à blâmer".
Le nouveau code de la route "a le souci de ne pas sanctionner de manière abusive", et s'inscrit plutôt dans un esprit de contrôle, d'éducation, de rénovation et surtout de réduction des accidents de la route, et non pas dans un objectif de perception de recettes pour l'Etat, a-t-il soutenu.
Source : MAP Rabat |
01/03/2007 |
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