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Présentation des réalisations et des perspectives de l'Ircam |
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L'Institut royal de la culture amazigh (IRCAM) a organisé, lundi soir à Rabat, une conférence de presse pour présenter les réalisations et perspectives de travail de l'Institut visant à promouvoir la culture et la langue amazigh.
Lors de cette rencontre, organisée dans le cadre des activités marquant le 5-ème anniversaire du discours royal d'Ajdir, dans lequel le Souverain a annoncé la création de l'IRCAM, le recteur de cet établissement, M. Ahmed Boukouss, a souligné que l'intérêt accordé par SM le Roi Mohammed VI à la culture amazigh, conjugué à la dynamique de l'institution, ont contribué à l'ancrage de la culture et de la langue amazigh aux niveaux social, scientifique, intellectuel et médiatique et au renforcement de l'ouverture de cette culture sur le système éducatif.
Grâce à la dynamique que connaissent les différentes composantes amazigh, l'IRCAM a réussi à développer la recherche en littérature et en anthropologie et organisé des sessions de formation continue au profit des encadrants, outre l'usage des technologies de l'information et de la communication pour l'écriture Tifinagh, a ajouté M. Boukouss.
L'IRCAM a réussi, a-t-il ajouté, à consolider la place de l'amazigh dans la presse écrite et l'audiovisuel en partenariat avec le ministère de la Communication et à travers la commission mixte, notamment en matière de formation des journalistes, d'élaboration de lexiques spécialisés et de partenariats avec diverses institutions et instances culturelles officielles et civiles.
Il a affirmé en outre que l'Institut a recommandé "la protection constitutionnelle des droits linguistiques et culturels amazigh", en adéquation avec le projet d'édification d'une société démocratique moderniste et en vue d'assurer les conditions institutionnelles nécessaires à la promotion de cette culture.
L'IRCAM est devenu progressivement "une référence" en matière de recherches, d'édition, et d'enseignement via l'amazigh, selon M. Boukouss, pour qui les perspectives en matière de promotion de la culture amazighe sont "très prometteuses".
S'agissant des entraves à la promotion de la culture amazigh, M. Boukouss a cité la protection juridique des droits linguistiques et culturels des points de vue constitutionnel et institutionnel, l'absence des mécanismes à même de garantir son rayonnement, ainsi que le retard pris dans la programmation d'émissions en amazigh dans les chaînes de télévision publiques.
M. Boukouss a évoqué également le manque de cadres compétents au sein de l'IRCAM, notamment en matière de recherche et d'administration.
Pour sa part, M. Mohamed Chami, chercheur à l'IRCAM, a souligné que l'Institut a réussi en partenariat avec le département de l'Education nationale à corriger les dysfonctionnements relatifs à la généralisation de l'enseignement de l'amazigh.
Un autre chercheur de l'Institut, M. Mohamed Sellou, a mis en avant l'esprit de partenariat et de dialogue franc ayant dominé les débats au sein de la commission mixte entre l'Institut et le ministère de la Communication en vue de renforcer la place de l'amazigh dans le service public et de promouvoir la culture amazighe.
Source : MAP |
18/10/2006 |
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