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Cherifa et Ahouzar marient les rythmes de l'Atlas aux dunes de Merzouga |
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Les dunes de Merzouga se sont faites l'écho, dimanche soir, des rythmes et chants amazighs de l'Atlas, grâce à Cherfia Kersit et Abdelaziz Ahouzar, qui ont enchanté le public du festival culturel et touristique de Merzouga.
Invités d'honneur de cette première édition, la présence de ces deux artistes a motivé le public à venir nombreux lors de cette cérémonie de clôture.
Les belles prestations de Cherifa et d'Ahouzar ont été bien accueillies par un public interactif enthousiaste.
Avec ses "Tamawayt", qui ont chanté à l'occasion la vie nomade d'Irahalen du désert, Cherifa, qui reste célèbre par les ondoiements de sa voix incommensurable, a arraché les applaudissements d'un public venu de tous les coins du sud-est assister à cette première édition.
Les vibrations de la voix envoutante de Chérifa dialoguaient harmonieusement avec les ondulations des sables dorées, situés à quelques centaines de mètres du site du festival. Les touristes étrangers ne pouvaient qu'applaudir, la musique étant un langage indépendant et universel.
L'enchaînement a été des plus réussi avec le chanteur Abdelaziz Ahouzar et son violon catalyseur. L'ambiance est même montée d'un cran, lorsque la soirée s'est approchée de sa fin. Le public entendait garder son artiste préféré autant que possible.
Les chansons à rythme du natif d'Azrou ont mis le public, jeune dans sa majorité, en transe. Il n'y a pas mieux que les thèmes relatifs à l'engagement sentimental et aux problèmes sociaux des jeunes pour enthousiasmer la foule qui a clamé et réclamé l'artiste, l'appelant à ne pas quitter la scène. "Encore, encore", a répété en chœur une foule emplie de joie.
Par ailleurs, la soirée avait débuté sur une recomposition d'une cérémonie de mariage avec les traditions et coutumes de la tribu des Aït Khebbach. L'Ahidous, la cérémonie du henné et la tournée au douar à dos de dromadaires, ainsi que les chants louant cette nouvelle relation conjugale ont été les principales étapes de ce mariage.
A Hassi Labyed, autre village de cette zone touristique, l'association des promoteurs du tourisme saharien, instance organisatrice, avait aussi organisé dimanche vers la fin d'après-midi, une soirée au profit des populations, avec une participation des troupes locales et de l'artiste Cherifa.
"Avec le succès de cette première édition, nous pouvons déjà donner rendez-vous au public à la deuxième édition, qui sera certainement un autre pas vers l'idée d'internationaliser cette manifestation, d'une part, et de l'enraciner dans le climat local de Merzouga de l'autre", a déclaré à la MAP, Abdessalem Sadouq, président de l'association organisatrice.
La première édition du festival culturel et touristique de Merzouga avait été ouverte vendredi à Taous, par une pièce de théâtre, "La Passerelle", relatant l'histoire de trois vielles personnes qui témoignent de tout le développement qu'a connu le pays depuis l'indépendance.
La première édition de ce festival a été marquée par le vernissage d'une exposition d'œuvres d'art d'artistes locaux, tels que Njima Said, M'hamed Bediar, Mohamed Souaqui et Msiaidi Abdellatif. La majorité des toiles accrochées reflète les paysages désertiques et oasiens de la région.
Les stands réservés au centre local de l'Entraide nationale abritent également une exposition de produits des clubs féminins (broderie, céramique, couture...) des provinces d'Errachidia et de Zagora.
Source : MAP Errachidia |
23/11/2009 |
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