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Les romans "Et plus si affinités" et "A bon port" présentés aux journées culturelles d'Errachidia |
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Les organisateurs des journées culturelles d'Errachidia ont consacré la soirée du jeudi à la présentation des romans "Et plus si affinités" de Moha Souag et "A bon port" (Al Marfa' Al Akhar) de Hassan Lachhab.
 En présence des écrivains, poètes, plasticiens et autres passionnés des lettres, le chercheur universitaire Athman Bissani, chargé de présenter le dernier roman de Moha Souag, a entamé la soirée par un rappel du parcours littéraire de l'auteur de "la femme du Soldat", marqué, dit-il, par une abondance quantitative et une qualité stylistique singulière.
"Et plus si affinités", a-t-il ajouté, s'inscrit dans la même lignée d'un écrivain d'expression française imprégné par sa culture, son patrimoine et surtout par la condition humaine de la société dans laquelle il vit.
Il est le conteur qui, dans une simplicité assez complexe, relate des histoires avec un souffle littéraire patent, mais aussi avec un ton philosophique manifeste.
Le roman (125 pages/petit format), qui est le huitième d'une production romanesque régulière, attaque la question de l'arnaque sur Internet, où les jeunes vivent des identités diverses et imaginaires et colportent des personnalités multiples, dans l'espoir de vivre un eldorado à la fois salvateur et trompeur.
Moha Souag met en œuvre des parcours narratifs de trois jeunes marocains, Aziz Day, Hamid Ragde, Samir qui ne pensent qu'à se lier de relations d'amitié, d'abord, puis d'amour "si affinités" avec des femmes étrangères souvent d'un certain âge.
Professeur de français à Errachidia, Moha Souag est l'auteur de plusieurs romans, de nouvelles et de recueils de poèmes, dont "L'année de la chienne", "Iblis", "Les années U", "Des espoirs à vivre", "Le grand départ", "Les joueurs" et "La femme du soldat".
"A bon port ", deuxième roman présenté lors de cette soirée par le critique Ahmed Hajjaji, est, quant à lui, issu d'un horizon philosophique, dans la mesure où il se penche, de manière littéraire, sur des problématiques telles la femme, le corps, la sagesse, le salut et le silence dans sa grande valeur communicative.
Les évènements de ce roman, qui ont lieu entre Paris et Errachidia, mettent en réseau des protagonistes à visions différentes et peut-être contradictoires. Hélène, dont le nom réfère symboliquement à la mythologie grecque, est une "belle française aux multiples charmes" qui a vu ses rêves bafoués et sa personnalité piétinée par celui à qui elle a tout donné, Jean Pierre, homme symbole de virilité qui est prêt à tout faire et à ne rien faire.
Une harmonie narrative et discursive marque l'histoire de ce roman plein d'aspects poétique, littéraire et philosophique. L'idée majeure traitée dans ce roman, explique Hassan Lechhab, est celle de la source de la connaissance, car a-t-il expliqué, "si les grecs ont été unanimes à dire que le corps n'a aucun rô le dans l'acquisition de la connaissance, Nietzsche, lui, a eu confiance en ses forces motrices.
Professeur de philosophie au lycée technique d'Errachidia, Hassan Lechheb avait déjà publié en 2005 un roman sous le titre Sakhab Al Ayyam.
Source : MAP Errachidia |
| 11/09/2009 |
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