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Moroccan Travel Market ressuscite l'espoir et la confiance du tourisme face à la crise |
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Placée sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi, la deuxième édition du Moroccan Travel Market (MTM), organisée à Marrakech du 15 au 18 janvier, a connu un vif succès. Salon international au sens littéral du mot, destiné aux professionnels du tourisme, il a accueilli plusieurs pays, d'Europe, d'Asie, d'Amérique, du monde arabe et d'Afrique.
Il a accueilli plus de 250 exposants et abrité près de 300 stands, institutionnels, privés, de différentes tailles, relevant de l'activité touristique directement ou indirectement. Il a regroupé dans un même espace pendant quatre jours toutes celles et tous ceux qui s'intéressent au secteur du tourisme, représentants du secteur, des chaînes hôtelières, des agences de voyages, des aménageurs, des constructeurs, des banques, des transporteurs, des tours opérateurs, des compagnies aériennes.
Une activité fébrile, des centaines de visiteurs, un espace couvert aménagé comme jamais un autre salon – au Maroc en tout cas – ne peut prétendre le faire, tapissé de moquette, longé par des « rues », accueillant et marqué du sceau de cette exigence de modernité qui est au Salon ce que la modernité et le «high tech» sont au secteur aujourd'hui. C'est une manière d'entrer de plain-pied dans le tourisme moderne, de mesurer l'étape à laquelle le tourisme marocain est arrivé. La réussite de cette deuxième édition, d'une aussi significative avancée, dont tous ont reconnu la qualité, on la doit en grande partie à l'investissement personnel du groupe de Karim Rahal Essoulami, président du Moroccan Travel Market, aux institutionnels qui l'ont accompagné, dont le ministère du Tourisme, l'ONMT, la FNT, la FNIH, Royal Air Maroc, Attijari Wafabank qui est le sponsor officiel de l'événement, la FNAVM, les CRT du Maroc, l'ONDA, l'AIH et le CMKD. Il convient d'ajouter aussi les représentants du tourisme du terroir, dont le nombre important a donné une couleur différente au Salon, incarnée par les artisans, les fabricants de bijoux, les créateurs de parfumerie, de produits locaux. C'est la déclinaison d'une autre dimension du tourisme et du Maroc profond, parce que représenté par des créateurs venus de Ouarzazate, de Tinghir, d'Errachidia, de Chefchaouen, du Sahara, etc.
Pendant trois jours, les professionnels, toutes activités confondues, étaient réunis sous le même signe de l'espoir. Ils ont battu ainsi en brèche cette morosité ambiante qui s'empare des esprits partout ailleurs. Les participants ont relégué la crise aux oubliettes, et les échanges se sont organisés comme si la récession économique qui s'annonce dans le monde ne pouvait atteindre les terres du Maroc. C'est d'autant plus vrai que les opérateurs étrangers présents, venus des quatre coins de la planète, se sont laissé séduire par une ambiance transpirant l'optimisme.
En réalité, la vocation initiale « B to B » du Salon du tourisme a été transcendée parce que l'édition 2009 a constitué un défi dans une conjoncture difficile : la reconquête de la confiance. Il ne s'est pas limité à rapprocher les pays de la Méditerranée seulement, ou d'illustrer la coopération Sud-Sud, pas plus qu'il ne s'est cantonné à brandir les chiffres du « business » et des contrats réalisés. Il est allé au-delà de cette articulation programmée autour du triptyque affiché sur son fronton : business, réflexion et convivialité. On peut affirmer que c'est le Salon de l'espoir, venu démentir le pessimisme ambiant, regrouper sous des airs de fête innocents les professionnels qui ne désespèrent pas de voir se redresser la conjoncture et rebondir l'activité. Le Maroc a constitué pour ainsi dire l'axe de confluence du tourisme international, fédérant les différentes disciplines et contribuant à renouer avec l'optimisme et l'espoir.
La deuxième édition du Moroccan Travel Market, couverte par plus de 200 journalistes de la presse internationale, a constitué un véritable challenge. Elle a pris une dimension intercontinentale, mis du baume au cœur des opérateurs, elle a relayé d'ailleurs le premier congrès de la Fédération nationale du tourisme, réussi quant à lui à tous points de vue, elle a enfin ouvert de nouvelles perspectives. C'est peu dire que la deuxième édition du MTM a constitué une sorte d'Agora, fédérant les tendances et les courants du tourisme mondial, ressuscitant l'espoir et imprimant, surtout, une réelle volonté d'aller de l'avant.
Source : Le Matin |
| 20/01/2009 |
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