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Jeux olympiques : Les chances réelles du Maroc |
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S'il y a des chances pour que le Maroc puisse décrocher des médailles aux Jeux Olympiques de Pékin, c'est bien dans l'athlétisme ; une discipline qui a donné plusieurs champions olympiques marocains.
En témoigne d'ailleurs le bilan de la participation marocaine aux J.O. : 6 médailles d'or, 4 en argent et 6 en bronze.
Ainsi depuis plusieurs années, nos athlètes ont su briller durant ce genre de rendez-vous sportif en remportant des titres tellement convoités dans le monde entier : devenir champion olympique est bien évidemment le rêve de tout athlète.
Cependant, et depuis 2004 à l'époque de Hicham El Guerrouj, le Maroc n'a plus eu de champion olympique. Contrairement aux éditions précédentes, le pays sera massivement représenté aux Jeux de Pékin.
Trente-sept athlètes participeront à près d'une quinzaine d'épreuves. Parmi eux, des noms connus comme Hasna Benhassi (800 m) ou encore Jaouad Gharib (marathon).
Il y a également de jeunes espoirs dont Meryem Alaoui Selsouli (1500 m, 5000 m), Abdelaati Iguider (1500m) et Amine Laalou (800 m). La majorité des athlètes sélectionnés sont des nouveaux venus. Pékin constituera leur première participation aux Jeux Olympiques.
L'une des valeurs sûres de l'équipe marocaine est bien entendu Hasna Benhassi. La médaillée d'argent aux Jeux d'Athènes rêve depuis longtemps d'une première place olympique. Elle devra toutefois se méfier de la redoutable Janeth Jepkosgei.
La Kenyane, actuelle championne du monde, a déjà privé Hasna de la première place aux championnats du monde d'athlétisme d'Osaka. Meryem Alaoui Selsouli a, elle aussi, des chances de médailles.
La jeune athlète représente l'espoir du Maroc aux Jeux Olympiques. Agée de 24 ans, Meryem Selsouli avait créé la surprise en 2007 en réalisant la MPM sur le 3000 m (8:29.52) au meeting de Monaco. Et aux Mondiaux d'Osaka, elle s'est qualifiée magistralement à la finale du 1500 m. Même si elle n'a pas pu monter sur le podium, la jeune athlète n'a pourtant pas déçu. «C'est ma première participation aux Jeux Olympiques.
Mon objectif sera de décrocher une médaille. Je sais que cela ne sera pas facile. En ce moment, je m'efforce de me préparer dans les meilleures conditions possibles pour mettre toutes les chances de mon côté. A Osaka, je n'ai pas participé à l'épreuve du 5000 m.
Après une longue réflexion, moi et mon entraîneur, nous avons décidé que je devais prendre part à cette épreuve à Pékin», affirme Meryem Alaoui Selsouli. Autre nom à retenir est celui de Abdelaati Iguider. Originaire d'Errachidia, Iguider a été révélé au grand public suite à sa médaille d'or sur 1500 m dans les Championnats du monde junior d'athlétisme en 2004 à Grosseto en Italie. Depuis, il n'a cessé de confirmer son statut d'athlète de haut niveau. Son professionnalisme et son sang-froid font de lui l'un des éléments sur lesquels le Maroc devra compter.
Jaouad Gharib, le spécialiste du marathon, sera lui aussi sous le feu des projecteurs. Onzième aux Jeux Olympiques d'Athènes et champion du monde à Helsinki, Gharib vise cette fois-ci le podium.
Mais sa mission ne sera pas de tout repos, car le marathon est l'une des épreuves les plus incertaines dans l'athlétisme. Plusieurs paramètres entrent, en effet, en jeu : condition physique de l'athlète, le climat, l'altitude… Un autre vétéran sera présent à Pékin. Il s'agit d'Amine Laâlou.
Ce spécialiste de demi-fond aura intérêt à faire preuve cette fois-ci de plus de rigueur. Son manque de concentration lors de la finale du 800 m aux mondiaux d'Osaka l'a privé de médaille. Va-t-il enfin réussir à percer ? En tout cas, on l'espère. Les athlètes marocains nous ont souvent habitués à des surprises aux Jeux Olympiques.
Verra-t-on l'émergence d'une nouvelle star ?
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Préparation intense
L'ensemble des athlètes marocains engagés aux Jeux Olympiques entament la dernière ligne droit des préparatifs pour ce grand rendez-vous sportif. Ils suivent presque tous un programme serré. Entre Rabat et Ifrane, les entraînements vont bon train, souligne-t-on auprès de la direction technique.
Et certains marathoniens de l'équipe nationale sont actuellement en pleine concentration au plateau de Michlifen, une station au Moyen-Atlas à 2100 m d'altitude. La préparation psychique n'a pas été négligée par les responsables de la FRMA. En effet, l'instance fédérale a, rappelons-le, engagé un expert en la matière pour assurer l'encadrement des athlètes.
Source : Rachid Abbar | LE MATIN |
25/07/2008 |
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